Alpha-1-globuline
La fraction des alpha-1-globulines comprend entre autres l’alpha-1-glycoprotéine acide et l’alpha-1-antitrypsine.
L’alpha-1-glycoprotéine également appelée orosomucoïde est une protéine de phase aiguë et donc un marqueur de l’inflammation (polyarthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire de l'intestin, etc.). Le degré d’inflammation est cependant plutôt évalué par la mesure du taux de CRP ou de la vitesse de sédimentation.
L’alpha-1-antitrpysine (α-1-AT) est une protéine qui protège les poumons et le foie de dommages qui pourraient être causés par l’activation d’enzymes capables de détruire les cellules, un mécanisme normal de défense de l’organisme. Les taux d’ α-1-AT sont déterminés par deux copies d’un gène, chacune étant responsable de la synthèse de la moitié de l’α-1-AT disponible. Des taux génétiquement abaissés d’ α-1-AT à moins de 30% de la valeur normale peuvent donc être accompagnés d’emphysème pulmonaire ou de cirrhose du foie précoces. Des taux abaissés peuvent également être observés dans des situations qui entraînent une baisse de toutes les protéines sériques comme les maladies rénales, la malnutrition et certains cancers.
L’alpha-1-antitrypsine est une « protéine de phase aiguë ». Son taux sera donc augmenté, entre autres, dans des conditions inflammatoires aiguës ou chroniques, des infections et certains cancers. Ces augmentations de phase aiguë pourraient masquer temporairement un taux par ailleurs génétiquement abaissé de la protéine.