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Quelles sont les différences entre le test VPH et le test Pap?
Le test de détection moléculaire du virus du papillome humain (test VPH) devient progressivement le test de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus au Québec. Plus performant que le traditionnel test Pap, il présente d’autres avantages et certaines limites. Voici un aperçu des différences entre les deux tests.
Avec une sensibilité de 94,6%, le test VPH détecte 40% plus de cas à risque que le test Pap, dont le taux de sensibilité est évalué à 55,4%.
Le test VPH, lui, détecte la présence du virus même s’il n’y a pas d’anomalies ou de lésions, ce qui explique sa sensibilité supérieure. Ainsi, si un VPH à haut risque est détecté, on recommande aux patientes de passer une cytologie en milieu liquide (anciennement un test Pap). De plus, si le VPH à haut risque détecté est du type 16 ou 18, une colposcopie sera recommandée en plus d’une cytologie.
Ces examens constituent les principaux éléments du programme québécois de dépistage du cancer du col de l’utérus depuis des décennies. Le problème, c’est que le test Pap n’est pas aussi performant que le test VPH, issu du développement des technologies d’analyses de l’ADN dans les années 1980.
Contrairement au test Pap, qui nécessite un prélèvement au niveau du col de l’utérus en clinique, le test VPH peut être fait à partir d’un prélèvement vaginal, rendant ainsi l’auto-prélèvement envisageable. Des travaux sont présentement en cours pour rendre ce type de prélèvement disponible.
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Le test VPH devrait être passé tous les 5 ans à partir de 25 ans.
Auparavant, l’intervalle recommandé pour le test Pap était de 2 ou 3 ans à partir de 21 ans. Maintenant, le test PAP est utilisé en complément au test VPH, lorsque son résultat est positif.
