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Petit Guide Biron — 18 minutes

Le vieillissement et ses problèmes de santé

Problèmes de santé associés au vieillissement

une personne âgée qui regarde par la fenêtre

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), entre 2015 et 2050, la proportion mondiale des personnes âgées de 60 ans et plus va presque doubler. Elle va passer de 12 % à 22 % d’ici 2020, surpassant la population des personnes de moins de 5 ans. Au Canada, les personnes âgées de plus de 65 ans représentent la plus grande partie de la population, passant de 3,5 millions de personnes en 1996 à une estimation de 6,9 millions de personnes en 2021.

Une longue vie offre bien sûr plusieurs occasions de perfectionner nos connaissances professionnelles et d’augmenter nos expériences, mais elle peut également signifier une moins bonne qualité de vie. La perte graduelle de nos capacités physiques et mentales et la hausse du risque de maladie représentent un défi considérable et peuvent avoir des répercussions sur notre bien-être.

L’âge ne mène pas nécessairement à une mauvaise santé, mais plusieurs problèmes de santé se manifestent inévitablement lorsque nous avançons en âge : un déficit auditif, des cataractes, de l’hypertension, de l’arthrose, le diabète, certains cancers, des troubles cardiovasculaires, le syndrome métabolique, tous ces problèmes de santé peuvent nuire à notre qualité de vie.

Le vieillissement peut aussi marquer le début du syndrome gériatrique , c.-à-d., une gamme de problèmes physiologiques complexes qui se manifestent plus tard dans la vie. Différents défis sérieux pour les personnes âgées et leur famille surviennent, comme la fragilité, l’incontinence urinaire, les troubles du sommeil, les chutes, l’ostéoporose, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.

Le cancer : un risque plus élevé avec l’âge

Selon la Société canadienne du cancer, près de 90 % des Canadiens qui sont atteints d’un cancer ont plus de 50 ans. Certains cancers sont plus fréquents chez les aînés, comme le cancer du sein chez la femme, le cancer de la prostate chez l’homme, certains cancers de la peau, le cancer du poumon et le cancer colorectal.

Les maladies mentales liées au vieillissement

Une étude de la Commission de la santé mentale du Canada a révélé qu’en 2016, plus de 1,8 million de personnes âgées de plus de 60 ans souffraient d’une maladie mentale.

La maladie mentale chez les aînés peut être causée par des facteurs uniques : les aînés qui ont été atteints d’une maladie mentale chronique dans l’âge adulte ou avancé, ou ceux qui vivent avec des problèmes de santé chroniques liés à la maladie mentale (ex. : maladie de Parkinson, maladies cérébrales vasculaires, maladie pulmonaire obstructive).

De plus, plusieurs aînés souffrent de problèmes de santé chroniques qui mènent à la maladie mentale (p. ex., le taux de dépression majeure chez les victimes d’un AVC s’élève à 40 %). Parmi les maladies mentales les plus courantes chez les personnes de 65 ans et plus, mentionnons :

  • les troubles de l’humeur
  • l’anxiété
  • la dépression clinique
  • les comportements suicidaires
  • les problèmes cognitifs (démence et délire)
  • les troubles de la personnalité
  • l'abus de substances comme l’alcool et les médicaments d’ordonnance
  • les troubles psychotiques

L’isolement social

Des consultations effectuées en ligne par le Conseil national des aînés ont permis d’apprendre que la solitude et l’isolement social ont d’importantes répercussions sur la santé et le bien-être des aînés.

Il est plus probable que les aînés vivant seuls, sans famille, ayant peu de contact social adoptent des comportements présentant des répercussions néfastes sur la santé (p. ex., consommation d’alcool, tabagisme, activité physique limitée, alimentation malsaine). De plus, ils ont de quatre à cinq fois plus de chances de souffrir de chutes et d’être hospitalisés. En outre, on a établi que l’isolement social constitue un indice de mortalité découlant d’une maladie coronarienne ou d’un accident vasculaire cérébral.

Les participants à ces consultations ont déclaré que l’isolement social nuit à leur santé mentale et à leur qualité de vie, diminuant l’estime de soi et la confiance.

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Facteurs qui contribuent à l’isolement social des aînés

Certains facteurs contribuent à l’isolement social des aînés : plusieurs aînés (de 80 ans ou plus) vivent seuls, ont une santé fragile restreignant leurs activités et ils ne sont pas en contact avec leur famille. Un accès limité au transport, vivre dans un milieu rural ou éloigné, et disposer d’un faible revenu sont également des facteurs d’isolement.

Prévention : le suivi médical à compter de 50 ans

Un dépistage régulier et précoce après 50 ans peut sauver votre vie! Voici les bilans recommandés par la plupart des professionnels de la santé :

Dépistage de diabète

40 % des insuffisances rénales et 50 % des amputations non traumatiques sont causées par le diabète de type 2. Le diabète est aussi la cause principale de la perte de vue chez les adultes de moins de 65 ans, et le test de dépistage de diabète est recommandé pour le détecter.

Bilan lipidique

Selon la Société canadienne de cardiologie, un bilan lipidique devrait être effectué tous les 3 ans pour les hommes âgés de 40 à 75 ans et pour les femmes âgées de 50 à 75 ans. Les personnes qui souffrent déjà d’une maladie cardiovasculaire ou qui présentent des facteurs de risque devraient se soumettre à ce test tous les ans, et les diabétiques, tous les 1-3 ans.

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Test de dépistage du cancer colorectal

Ce test aide à détecter le cancer colorectal, la deuxième cause de mortalité liée à un cancer. Le cancer colorectal se développe graduellement et on voit apparaître les premiers symptômes quand le cancer est déjà très avancé, raison pour laquelle le dépistage est si important.

L’Association canadienne de gastroentérologie recommande aux personnes de 50 à 75 ans de faire faire une recherche de sang dans les selles tous les 2 ans si elles ne sont pas à risque (antécédents familiaux, présence de polypes sur la paroi interne du côlon ou du rectum, maladies inflammatoires de l’intestin, tabagisme, obésité, vie sédentaire, consommation excessive d’alcool).

On recommande la coloscopie et la rectosigmoïdoscopie si la recherche de sang dans les selles donne un résultat positif ou en cas de facteurs de risque élevés. En général, la sigmoïdoscopie est recommandée en présence de polypes ou d’antécédents familiaux tous les 5 ans, et une coloscopie tous les 10 ans, parce qu’un polype peut dénoter une prédisposition au cancer.

Mammographie

La mammographie un examen radiologique qui dépiste le cancer du sein (le plus répandu chez la femme) et qui peut révéler une masse non palpable.

Le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) recommande pour les femmes âgées de 50 à 74 ans qui ne sont pas à risque une mammographie de dépistage du cancer du sein tous les 2 ans. Si une lésion suspecte est détectée, le professionnel de la santé fera un suivi avec une échographie et, au besoin, une biopsie. Pour les femmes de plus de 75 ans, la mammographie de dépistage est offerte si elle est recommandée par un professionnel de la santé.

Test de dépistage du cancer de la prostate

Avec le test de l'antigène prostatique spécifique (APS), on peut établir la quantité d'APS dans le sang et dépister le cancer de la prostate. L'APS est une protéine que produisent les cellules de la prostate. On la retrouve dans le sperme, mais on peut aussi la détecter en petite quantité dans le sang des hommes en bonne santé.

Le test d’APS est recommandé aux hommes de 55 à 70 ans si le professionnel de la santé le juge pertinent. Les hommes qui ont des antécédents familiaux ou qui sont d’origine afro-américaine sont considérés comme étant plus à risque et doivent se soumettre régulièrement à des tests.

Ostéodensitométrie

L’ostéodensitométrie permet de détecter l’ostéoporose, ce qui peut contribuer à la prévention des fractures.

L’ostéoporose entraîne plus de 80 % des fractures que subissent les personnes de 50 ans et plus, dont la fracture de la hanche souvent associée à une perte importante de l’autonomie . Puisque la perte de masse osseuse est asymptomatique, l’ostéodensitométrie est utile parce qu’elle permet de mesurer la densité minérale osseuse des hanches et de la colonne lombaire (bas du dos).

La Société canadienne d’ostéoporose recommande qu’on évalue, dès qu’une personne a 50 ans, les différents facteurs de risque d’ostéoporose (ex. : ménopause précoce, antécédents familiaux de fractures associées à l’ostéoporose, corticostéroïdes, tabagisme, hyperthyroïdie). Si le risque est élevé, votre professionnel de la santé vous prescrira une ostéodensitométrie. Elle est recommandée aux personnes âgées de 65 ans et plus qui ne sont pas à risque, tous les 2 à 3 ans.

Pour en apprendre davantage sur le vieillissement :

Programme québécois de dépistage du cancer du sein

Le Centre d'excellence sur le vieillissement de Québec

Commission de la santé mentale du Canada

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