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Parole de spécialiste — 9 minutes

Mouvements périodiques des membres pendant le sommeil (MPMS)

Équipe des soins du sommeil
Équipe des soins du sommeil
info@biron.com

Faisant partie des mouvements anormaux qui perturbent l’endormissement ou le sommeil, le trouble des mouvements périodiques des membres pendant le sommeil (MPMS) se manifeste par des contractions répétitives des jambes – et parfois des bras – toutes les 20 à 40 secondes environ, durant la nuit. Le plus souvent, l’extension du gros orteil et la flexion du pied, parfois accompagnées d’une flexion du genou et de la hanche, provoquent des microéveils qui fragmentent le sommeil et peuvent causer de la somnolence diurne. Les personnes atteintes n’ont pas conscience de bouger, mais ces mouvements involontaires peuvent déranger leur partenaire, qui a l’impression de recevoir des coups de pied.

Les MPMS, qui touchent de 4 à 11 % de la population, peuvent frapper à tout âge, mais ils sont plus communs chez les personnes de plus de 65 ans[1]. Ce trouble peut exister seul, mais il est fréquent chez les gens atteints du syndrome des jambes sans repos (SJSR). Il peut aussi accompagner d’autres troubles du sommeil comme l’apnée du sommeil, l’insomnie et la narcolepsie.

Les causes du MPMS

Les MPMS dits primaires n’ont pas de cause connue. Ils seraient liés à des anomalies dans la régulation des nerfs voyageant du cerveau aux membres, mais la nature exacte de ces anomalies n’est pas connue.

Ce trouble se présente aussi sous une forme secondaire, c’est-à-dire qu’il découle de facteurs divers, notamment d’autres troubles du sommeil, des maladies chroniques, une carence en fer et l’usage ou le sevrage de médicaments, notamment les antidépresseurs, ou de drogues.

Diagnostic

Comme les mouvements surviennent durant le sommeil, les personnes qui souffrent de MPMS ne s’en rendent pas compte. C’est souvent leur partenaire qui remarquera les symptômes. Lors de la consultation médicale, le médecin posera des questions pour mieux comprendre les problèmes de sommeil et évaluer s’ils peuvent être causés par une autre condition ou une carence. Une analyse de sang ou d’autres tests peuvent être effectués pour déterminer les causes.

Si le médecin soupçonne des MPMS, il enverra son patient à un centre du sommeil pour réaliser une polysomnographie. Ce test est le seul moyen de confirmer le diagnostic de MPMS, puisque les mouvements des membres sont alors enregistrés et d’élimer une cause secondaire comme l’apnée du sommeil.

Traitement

Dans le cas de MPMS secondaires, le médecin tentera de traiter le problème sous-jacent. Par exemple, il prescrira des suppléments en cas de carence en fer, substituera un médicament à l’origine du trouble ou traitera la maladie qui cause les MPMS.

Si les MPMS sont primaires, le traitement peut comprendre une combinaison de changements de mode de vie et de médicaments. Si les symptômes sont légers ou modérés, il suffit parfois de modifier certaines habitudes de vie pour les atténuer. Il peut s’agir de faire de l’exercice régulièrement, d’adopter une bonne hygiène de sommeil, de pratiquer des techniques de gestion du stress, comme le yoga ou la méditation, et d’éviter la caféine, l’alcool et la nicotine.

Si les symptômes sont fréquents ou graves, il est probable que le médecin prescrive un médicament des catégories suivantes:

  • Les agents dopaminergiques, qui agissent sur les récepteurs de la dopamine dans le cerveau pour réduire les mouvements de jambes;
  • Les anticonvulsivants ou antiépileptiques, qui contrôlent les mouvements involontaires des jambes;
  • Les sédatifs, comme les benzodiazépines, qui aident à mieux dormir. Ils sont généralement réservés aux cas les plus graves en raison de leur potentiel de dépendance et de leurs effets secondaires, notamment la somnolence diurne.

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Sources1
  1. Roberto Vetrugno et Pasquale Montagna. « Periodic Limb Movements: Diagnosis and Clinical Associations », Practical Neurology, mars-avril 2009. https://practicalneurology.com/articles/2009-mar-apr/PN0309_01-php